Salon du livre Genève

2019

Abd al malik  Presence africaine edition  Gauz  

Ce salon fut récipiendaire de toutes une série de rencontres unique pour Adiaffi Conseil. Des auteurs, venant de partout dans le monde tels que Abdal Malik, Gauz, Tanella Bony, Maryse Condé, David Diop, Mehdi Chalmers, pour ne citer que ce beau monde. Des maisons d’éditions, Les Éditions Éburnie, Les Éditions Ruisseaux d’Afrique, Weather, etc… 

https://salondulivre.ch/prix-litteraires/

Depuis 2015, le salon du livre a développé un volet professionnel en marge de la manifestation publique. Lieu d’échanges et de rencontres entre représentants de l’interprofession, les assises de l’édition ont pour objectif de saisir les enjeux contemporains et cerner les bouleversements auxquels sont confrontés les divers métiers du livre, dans le but de proposer des perspectives inédites et des pistes de réflexions nouvelles.

Ces journées gratuites (sur inscriptions) réunissent chaque année de nombreux participants mêlant professionnels suisses, francophones et internationaux, responsables politiques et culturels et médias culturels.

Les 5es assises de l’édition se sont déroulées les 1, 2 et 3 mai 2019 et ont réuni 400 professionnels du monde du livre. Durant trois jours se sont succédés tables rondes, face-à-face, interventions individuelles et ateliers participatifs autour du thème « Le livre par-delà les frontières ».

Les assises de l’édition 2019 ont été programmées et organisées par Delphine Hayim et Nicolas Gary.

Car le livre ne devrait pas connaître de limites...

En ces temps de repli, d’incompréhensions, de tensions, et parfois malheureusement de violence, quelle autre arme de tolérance et de connaissance massive avons-nous que le livre pour contrer ces tendances destructrices ? Un livre est un champ des possibles, une ouverture vers l’autre ; le livre est une aventure dont on ne connaît pas la fin, une odyssée qui nous plonge dans des univers inconnus ; le livre permet de partir, rêver, s’éloigner sans bouger. Mais lui, le livre, peu importe son origine, se doit de rayonner, de circuler, d’être diffusé et distribué le plus largement possible, afin de remplir sa mission essentielle : toucher le cœur des lecteurs, atteindre des nouveaux publics et amener les petits comme les grands vers les mots.

Pourtant, comme toute entité qui se déplace, et d’autant plus rapidement avec les évolutions technologiques qui bouleversent le secteur depuis quelques années maintenant, le livre fait face à des obstacles de taille qui restreignent sa liberté de mouvement et ainsi, notre droit à l’éducation et au savoir.

Les 5es assises de l’édition du livre de Genève se sont inscrites dans une volonté commune aux acteurs de l’interprofession de mieux appréhender les freins et les limitations qui ralentissent le voyage des ouvrages. « Le livre par-delà les frontières » fut le fil conducteur de ces journées professionnelles qui furent riches, vivantes, fédératrices.

Et il ne fut pas question de s’apitoyer sur la résurgence de la censure, de pleurer sur les difficultés pour les éditeurs du Sud de séduire la France ou déplorer l’inefficacité des politiques publiques ; bien au contraire, les participants ont mis en lumière les dysfonctionnements et les lacunes, tout comme ils ont pointé les signes et actions encourageantes. Sur la base de ces constats, ils ont réfléchi ensemble aux solutions nouvelles et aux outils originaux qui permettent non seulement aux professionnels de toute la Francophonie, et au-delà, de se rapprocher et de communiquer, mais aussi à leurs titres de franchir ces lignes imaginaires, qui ont encore la dent dure...

Le livre est peut-être un migrant comme un autre, à nous de lui ouvrir grand nos frontières !

 

Delphine Hayim

Responsable des assises de l’édition

Salon du livre de Genève